La galanterie au XVIIème siècle
La galanterie répond aux besoins de raffinement des salons au XVIIème siècle. Avoir quelques connaissances à ce sujet peut éclairer la lecture de certaines œuvres et permettre de mieux saisir les particularités de cette société.
Etymologie
Ce terme apparaît au XVIème et au XVIIème siècle.
Le terme utilisé auparavant était celui de « galantise », employé par Saint-Evremond, qui signifiait courtiser une dame. Le verbe « galantiser » était peu employé.
Galanterie est issu du participe présent « galant » du verbe « galer ». Ce verbe est attesté au XIVème siècle et signifie se réjouir.
Caractéristiques
Au XVIIème siècle, la galanterie désigne un raffinement dans les manières et le fait de plaire en société par le moyen de la gaieté et du naturel, c’est-à-dire sans affectation. C’est une élégance de la parole et du geste.
Un galant est un amoureux. Mais un homme galant n’est pas un galant homme : « Par un homme galant, nous entendons un coureur de ruelles, un conteur de fadaises, et un diseur de riens, un professeur d’amour et d’amourettes : en un mot, un homme désœuvré, à charge de tout le monde ; il approche du fat, un caractère que vous ne sauriez trop éviter. Au contraire, par un galant homme, nous entendons un homme poli dont le commerce est à la fois sûr et agréable, qui a des dons et des talents, en qui on ne reconnait point de défauts essentiels ; c’est un homme qui a déjà acquis la première moitié des qualités qui font l’homme de mérite » Le Maitre de Claville, Traité du vrai mérite de l’homme.
La galanterie au fil du temps
« La Révolution a fait disparaitre les vices brillants de la noblesse ; la liberté, le travail, l’égalité ont tué la « haute galanterie », en jetant les fondements d’une régénération morale. » Grand Dictionnaire universel de Pierre Larousse.
Au XIXème siècle, la galanterie désigne une conduite attentionnée et une politesse marquée à l’égard des femmes (en leur tenant la porte par exemple ou en les laissant passer en premier).
Cette fiche La_galanterie permettra de reprendre ces aspects.